Présentation

Son nom

Lovatenges (XIIe siècle), Louvotange (1793), Louvatange-le-Petit-Mercey (1972), Louvatange depuis 1984.

Son histoire

Louvatange n'a pas toujours été qu'un obscur village de la prévôté d'Orchamps. Son voisinage de la ville de Crusinie, qui occupait le fond de la vallée de l'Arne, permet de faire reculer son origine aux temps les plus anciens. Dans le secteur dit des Grandes-perches, où l'on rencontre de nombreux débris de constructions romaines, la charrue a ramené à la lumière, en 1835, à 0,50 centimètres de profondeur, trois tombeaux en pierres brutes, recouverts de laves, et renfermant des squelettes. La dédicace de l'église, à Saint Martin, sa mention dans une charte de 993, les dénominations locales de Creux des Arches, de Châtel aux Merles (Castellum Meruli), sont des preuves incontestables de l'antiquité de ce village. Par une charte de 993, Alcherus, chanoine de Saint-Etienne de Besançon, donna à son église, l'église de Louvatange. Cette église ayant été ruinée lors des guerres du XVe siècle, ne reprit son titre de paroissiale qu'en 1802. Le village dépendit jusqu'à cette époque de la paroisse de Mercey-le-grand.
Il y eu dans le village, un moulin avec patouillet pour le lavage du minerai extrait sur le territoire de la commune.

Seigneurie :
Il y avait près de l'église de Louvatange une ancienne maison seigneuriale portant la date de 1622, où l'on remarque encore les vestiges d'une tour et des armoiries. Cette maison, propriété par la suite de Jean-Antoine Vuillemenot, dépendait d'un fief, possédé pendant longtemps par la famille d'Orival de Besançon.

L'évolution de sa population

  • 1790 : 160 habitants
  • 1846 : 201 habitants
  • 1968 : 77 habitants
  • 1975 : 63 habitants
  • 1982 : 76 habitants
  • 1990 : 70 habitants
  • 1999 : 71 habitants
  • 2009 : 112 habitants
 
 

Son patrimoine religieux

L'église, dédiée à Saint Martin, dont on célèbre la fête le 11 novembre, a été reconstruite en partie en 1852. Elle se compose d'un clocher, d'une nef, de deux chapelles formant transept, d'un choeur se terminant en demi-octogone et d'une sacristie. Le chœur est plus ancien que la nef. On remarque dans cet édifice un bon tableau, représentant la Sainte Vierge, et un autre tableau excellent, représentant un ecce homo peint et signé par Pierre Bertini, artiste de Cortonne, connu sous le nom du Berretin